En friche depuis vingt ans, cette parcelle que nous avons récupérée en 2018 était une décharge sauvage.
Nous avons consacré 6 mois à ramasser et amener en déchèterie 200 tonnes de gravats du bâtiment et travaux publics (BTP). Cette parcelle n’est pas un cas à part. Les chantiers du BTP sont à l’origine de 47% de ces dépôts sauvages.
L’impact sur la nature est évident, comme en témoigne ce pin parasol mort, son tronc enseveli sous des débris. Il reste encore des traces de la décharge sauvage le long de ce bois que nous continuons à nettoyer chaque année.
La réhabilitation n’impliquait pas seulement d’enlever les déchets…
Dans un premier temps, nous avons restauré la pente naturelle en comblant les trous laissés par notre nettoyage avec de la terre végétale des Costières.
Une partie de cette parcelle avant notre acquisition d’après Google Maps
Nous avons ensuite fait un apport massif de compost (100 tonnes par hectare) pour remonter le taux de matière organique et donner une source à la vie du sol.
Enfin, nous avons fait une culture annuelle de Sorgho du Soudan, un désinfectant naturel du sol et très bon engrais vert.
Culture annuelle de Sorgho du Soudan
Après 3 ans d’efforts, la parcelle était prête à recevoir la vigne.
La restauration d’un écosystème se fait toujours progressivement. Une approche holistique, des techniques appropriées et de la patience sont essentielles pour obtenir des résultats.
La nature peut se restaurer si nous lui donnons les ressources et le temps pour le faire.
Le saviez-vous ? Des applications mobiles pour signaler et ramasser les déchets sauvages existent : Clean4green et Stop Décharges Sauvages sont des bons exemples. Dans ces applications, vous décrivez, photographiez et localisez les déchets repérés. Un signalement est transmis à la mairie en question et des volontaires peuvent se mobiliser pour le ramassage.
Illustration : Laurie- Bilden Studio
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