Ressentez-vous cette fraîcheur ?
C’est le signe de la santé et de l’équilibre de ce lieu. Vous êtes au cœur du Valat de Bellecoste, un lieu qui propose nourriture, eau et gîte, ainsi qu’une température stable pour de nombreux animaux et végétaux depuis des centaines d’années. En tant que poumon vert de cette zone périurbaine, il contribue à la préservation de l’environnement notamment grâce à sa source d’eau qui s’écoule en permanence.
Ce valat à deux grands impacts pour nos vignes :
Un vieil arbre a une meilleure capacité de stockage de carbone qu’un jeune arbre. Plus un arbre fait de la photosynthèse, plus il développe ses feuilles et ses racines et cette croissance engendre à son tour une photosynthèse accrue. Plus il est grand, plus il stocke du carbone. C’est le cycle vertueux de la nature. En tant que vieux Valat, abritant de nombreux arbres anciens, sa capacité de séquestration du carbone dans le sol est très stable.
Au-delà du fait que les vignes bénéficient des espèces voisines vivants dans le Valat, elles profitent de son humidité. Lorsqu’il fait trop chaud et que l’air est trop sec, les vignes manquent d’eau et on parle de « stress hydrique ». Comme pour les êtres humains, la sensation de chaleur est plus importante pour la plante que la température réelle et l’humidité de l’air créée par le Valat réduit le stress subi par la vigne.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Un arbre est constitué de 50% d’eau et 25% de carbone. Un seul arbre absorbe entre 10 et 40 kg de CO2 par an en moyenne. C’est l’équivalent d’un peu plus d’un aller/retour Marseille-Nîmes en voiture. Bien entendu, la capacité d’absorption de CO2 de chaque arbre varie selon l’espèce et son essence, l’âge, le climat, la luminosité et la nature du sol.
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